Voici à notre avis les remarques essentielles qui nous préoccupent :
. Il serait très souhaitable de simplifier le plan de zonage du PLU
. Il y a des incohérences dans les zones pavillonnaires (notamment, hauteur et emprise au sol). Le principe à adopter est que les règles de hauteur, d’emprise au sol et de distances soient les mêmes pour toutes les zones identiques de Meudon, en particulier pour les zones pavillonnaires. Ce n’est pas le cas dans la proposition actuelle de modification n°7 soumise à Enquête Publique en ce moment où, par exemple, une réduction des hauteurs (qui va dans le bon sens) n’est appliquée que le long de l’avenue du Château et dans le quartier du Potager du Dauphin.
. Pour les nouvelles constructions et extensions de maisons et immeubles, nous demandons une limitation des hauteurs à rez-de-chaussée plus un étage et un comble dans les zones pavillonnaires et sur les coteaux.
. Nous souhaitons des emprises au sol réduites pour favoriser l’accès des eaux aux nappes phréatiques, le problème de la “bétonisation des sols” devenant préoccupant dans notre région.
2020 – Une nouvelle modification (n°7) du PLU est maintenant en préparation et devrait être soumise à enquête publique cette année. Nous sommes bien sûr très attentifs à cette question et nous avons écrit au maire à ce sujet (voir ici).
2019 – Dernières nouvelles : les modifications n°6 du PLU, pour lesquelles le CSSM a donné son avis comme développé ci-dessous, sont maintenant opérationnelles, et nous constatons que notre avis a été suivi en ce qui concerne les emprises au sol et hauteurs des constructions nouvelles dans les zones d’habitat diffus, ce qui devrait permettre de préserver ce qui reste du caractère vert et dégagé, voire même champêtre, de notre ville de Meudon.
Dans le cadre de l’enquête publique en cours sur la modification n°6 du PLU (voir ici), le CSSM a donné au Commissaire enquêteur son avis (voir ici), qui s’inscrit dans nos objectifs “de préserver la beauté des vues et l’harmonie de l’habitat diffus (par la maîtrise de la volumétrie des constructions nouvelles) et de préserver l’environnement (par le respect des grands cycles de l’eau et de la végétation)”. Ces objectifs étaient déjà les guides de nos avis sur les modifications précédentes, depuis 2009 (voir plus bas pour la modification n°5 de 2017).
Cette modification n°6 correspond largement aux souhaits du CSSM exprimés à plusieurs reprises suite à la loi ALUR de 2014. Nous en approuvons les objectifs généraux et les modifications réglementaires qui vont effectivement dans le sens de nos objectifs et nous indiquons notre accord avec la création de logements sociaux dans le diffus aussi, hors ceux des grands programmes.
Cependant, nous proposons avec insistance des règles d’urbanisme plus contraignantes concernant les deux grands secteurs encore à définir, la Colline Rodin et l’Onera, afin qu’y soient respectés nos objectifs rappelés ci-dessus.
Lisez cet avis (voir ici) !
2018 – À l’occasion de la prise de fonctions du nouveau Maire Denis Larghero, le Comité a réitéré dans la lettre ci-jointe (ici) ses souhaits concernant les modifications du PLU qui n’ont toujours pas à ce jour été pris en compte par la Mairie.
2017 – LE PLU (Plan Local d’Urbanisme) et les projets de modifications n° 5 sont en ligne, ici.
Dans le cadre de l’enquête publique sur les modifications du PLU qui vient de se dérouler, le CSSM a déposé le 12 mai 2017 un avis que vous trouverez ici. Le Comité y a précisé ses différentes recommandations sur l’urbanisme à Meudon.
En particulier, alors que la loi ALUR a supprimé les COS et donc multiplié les possibilités de constructions, le Comité souhaite préserver le caractère vert et les sites et vues de Meudon ainsi que l’esthétique de ses constructions ; notamment, dans les quartiers de maisons individuelles, le Comité souhaite augmenter la taille des surfaces vertes en réduisant les emprises au sol des constructions, préserver les vues en réduisant les hauteurs (de façon très stricte dans les coteaux) et éviter les “entassements” de constructions inharmonieuses en augmentant les distances inter-bâtiments.
Il souhaite aussi qu’apparaisse dans le PLU, pour la rénovation de certains quartiers, la notion de “projet urbain”, concept plus global et complet que les simples règles d’urbanisme.